Le Vendredi Saint

Publié le par servantsautel3clochers

Vendredi Saint

 

 

En ce deuxième jour du Triduum, nous faisons mémoire de la mort du Christ.

La couleur liturgique est le rouge.

 

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Comme pour le Jeudi Saint, la journée commence par « l’Office des Ténèbres » : prière du matin déployée qui consiste en la prière de psaumes et de lectures.

 

 

 

Puis, dans l’après-midi a lieu le « Chemin de croix ».

 

Acette occasion, nous prions avec le Christ souffrant sous le poids de nos péchés.

Nous sommes invités également à porter avec Lui un peu de cette souffrance du monde que nous offrons au Père.

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Le chemin de croix est composé de 14 stations allant de la remise de la croix, après le jugement de Pilate, jusqu’à la mise au tombeau du corps de Jésus.

 

 

  

 

Enfin, dans la soirée a lieu « l’Office de la croix ».

 

La procession entre sans croix, ni cierge, ni encensoir, ni orgue, ni chant.

Après le salut au pied de l’autel (sans ornement), les servants gagnent leur place, tandis que les prêtres s’allongent face contre terre devant l’entrée du chœur ; c’est la prostration.

Les servants et l’assemblée s’agenouillent puis se relèvent quand le prêtre met fin à sa prostration.

 

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S’ensuivent deux lectures entre lesquelles un psaume est intercallé.

 

LEvangile qui est lu ensuite est celui de la Passion, selon saint Jean. Plusieurs personnes prêtent leur voix aux personnages de la Passion.

 

Une homélie a lieu

 

 

On ne prie pas le « Credo », et on enchaine directement sur la prière universelle qui est particulièrement développée, puisqu’elle comporte 10 intentions et 10 oraisons qui s’y rattachent.

 

A l’issue, l’assemblée s’assied en silence, pendant que les prêtre et 4 portes-cierge se rendent à l’entrée de l’église.

4 cierges y sont allumés et le prêtre prend la croix.

Entourés des 4 céroféraires, il remont l’allée vers l’autel.

 

 

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A trois reprises, il s’arrêtent, le prêtre levant la croix et en chantant : « Voici le bois de la croix, qui a sauvé le péché du monde ! »

L’assemblée répond : « Venez, adorons ! ».

Arrivés à l’entrée du chœur, les cierges sont disposés de chaque côté de la croix.

Celle-ci est portée par deux servants d’autel.

 

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L’assemblée est ensuite invitée à venir vénérer cette croix .

A l’issue de la vénération de la croix, prêtre et assemblée se lèvent.


La croix, entourée de deux cierges est déposée sur l’autel.

La nappe d’autel est déployée, on apporte le corporal, le misel et son pupitre.

 

Le célébrant va chercher la sainte réserve, assisté de deux servants.

Ces deux derniers vont prennent les cierges allumés qui s’y trouvent, tandis que le prêtre prend le ciboire.

Tous reviennent à l’autel.

 

Puis l’office continue avec la prière du « Notre Père ».

 

Ala fin de la communion, s’il reste des hosties consacrées, le prêtre revêt le voile huméral et prend le ciboire, entouré de deux céroféraires.

Ils vont en procession déposer la sainte réserve dans le «tabernacle secret ».

 

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Après la bénédiction finale, il n’y a pas de baiser à l’autel de la part des prêtres.

Avec les servants d’autel, ils se retrouvent à l’entrée du chœur et font la génuflexion devant la croix.

Ils regagnent ensuite la sacristie dans une procession silencieuse, comme pour l’entrée.

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